Original : anglais
Notes de la troisième journée de la Session sur « Un monde en mouvement : un défi pour l’Assomption aujourd’hui » organisée par le Secrétariat International pour la Justice, la Paix et la Sauvegarde de la Création le mercredi 7 juillet 2021.
La journée a commencé par une prière d’ouverture dirigée par Sr Celestina Allegre qui a présenté quelques extraits du message du Pape François pour la 107ème Journée Mondiale des Migrants et des Réfugiés. Ces extraits avaient pour thème « vers un « NOUS » toujours plus grande« , avec l’espoir d’un seul « NOUS » englobant toute l’humanité ». Une courte vidéo nous a permis d’accompagner une migrante, Virginia Rodrigues, dans son voyage de la frontière des Etats-Unis au Mexique. Les parents de Virginia étaient des migrants sans papiers qui vivaient depuis de nombreuses années aux États-Unis. Un raid de l’immigration en 2008 a conduit les parents à être expulsée vers Cuidad Juarez, au Mexique, un énorme déracinement après 20 ans. À ce moment-là, les enfants étaient déjà citoyens américains et Victoria n’avait que 4 ans. La famille a été accueillie par les Sœurs de l’Assomption qui se sont liées d’amitié avec eux et ont vu les enfants grandir. La vidéo se concentre sur un jour de joie en 2021, lorsque Victoria a reçu son diplôme d’études secondaires. Notre prière est pour cette réalité qui se vit dans le monde.
Notes from the second day of the Session on « A World on the Move: A Challenge for the Assumption today” organised by the International Secretariat for Justice Peace and the Integrity of Creation on Wednesday 7th July 2021
The day began with an Opening Prayer led by Sr. Celestina Allegre who presented some extracts from the message of Pope Francis for the 107th World Day for Migrants and Refugees. These had the theme of ‘towards an ever wider ‘WE’, with the hope for a single ‘WE’ are encompassing all of humanity. A short video helped us to accompany a migrant Virginia Rodrigues on her journey from the frontier of the US to Mexico. Virginia’s parents were undocumented migrants who had lived for many years in the US. An immigration raid in 2008 led to the family being deported to Ciudad Juarez, Mexico, a huge uprooting after 20 years. At this point the children were already US citizens and Victoria was only 4 years old. The family was welcomed by the sisters of the Assumption who befriended them and watched the children grow up. The focus of the video was on a day of joy in 2021 when Victoria was presented with her High School Diploma. Our prayer is for this reality which is being lived out in the world.
Notas del segundo día de la Sesión sobre « Un mundo en movimiento: un desafío para la Asunción hoy » organizada por el Secretariado Internacional de Justicia, Paz e Integridad de la Creación el miércoles 7 de julio de 2021
El día comenzó con una oración de apertura dirigida por la Hna. Celestina Allegre que presentó algunos extractos del mensaje del Papa Francisco para la 107ª Jornada Mundial del Emigrante y del Refugiado. El tema era “Hacia un nosotros cada vez más grande”, con la esperanza de un « NOSOTROS » único que abarque a toda la humanidad. Un breve vídeo nos ayudó a acompañar a la migrante Virginia Rodrigues en su viaje desde la frontera de Estados Unidos hasta México. Los padres de Virginia eran inmigrantes indocumentados que habían vivido durante muchos años en Estados Unidos. Una redada de inmigración en 2008 hizo que la familia fuera deportada a Ciudad Juárez (México), un enorme desarraigo después de 20 años. En ese momento los niños ya eran ciudadanos estadounidenses y Victoria sólo tenía 4 años. La familia fue acogida por las Hermanas de la Asunción, creció la amistad y vieron crecer a los niños. El vídeo se centra en un día de este año 2021 lleno de alegría, cuando Victoria recibió su diploma de bachillerato. Seguimos rezando por esta realidad que se está viviendo en el mundo.
https://youtu.be/iL_GRPZ8lwo
Dans un monde en mouvement, les conditions et Les modes de l’existence chrétienne. Une approcl1e biblique.
Avec cette journée a commencé la deuxième étape de notre méthodologie, à savoir : « Juger ». Le thème de la conférence était « Dans un monde en mutation, les conditions et les modèles de l’existence chrétienne – une approche biblique », présenté par Sr Sophie Ramond R.A. Elle a offert une présentation très riche qui s’est concentrée sur la migration dans l’Ancien Testament. Nous pouvons attendre de la Bible qu’elle nous conforte dans notre position, mais en fait, derrière chaque tradition biblique se jouent des questions d’identité, qui sont à la fois théologiques et politiques. Nous devons nous laisser interroger par les textes et par la pluralité troublante que nous y trouvons.
Moïse a été trois fois une personne déplacée pour des raisons différentes. D’abord, il a demandé l’asile à Madian lorsqu’il a fui après avoir tué un Égyptien. Ensuite, il est devenu un migrant économique lorsqu’il a commencé une nouvelle activité pour subvenir à ses besoins en devenant berger. Enfin, pour des raisons religieuses, il a rencontré Dieu au Sinaï et est descendu de la montagne avec les tables de pierre des dix commandements. Chacun de ces déplacements a construit sa personnalité et a façonné l’histoire de sa vie.
Moïse, lorsqu’il a tué par compassion, a dû fuir. Chercher la justice par soi-même a conduit à la violence et à la peur. En prenant de la distance chez les Madianites, il pense avoir trouvé la paix mais en réalité il renie ses propres origines. Il a vécu un exode intérieur lorsque Dieu lui a demandé de retourner en Égypte et de conduire le peuple vers la liberté. Il est confronté à des possibilités impossibles et à des résultats inattendus. Moïse est finalement mort sans terre, en vue de la Terre promise. Chaque groupe humain se rattache à un mythe fondateur de son identité, qui implique souvent la terre. L’Exode a déterminé l’identité d’Israël. Mais qu’est-ce que la véritable identité ?
Quand Pharaon conspirait pour exterminer les Hébreux, il jouait sur la peur et alimentait la xénophobie. D’une part, il craignait que les esclaves se multiplient et vainquent les Égyptiens et d’autre part, cette réaction excessive pouvait provoquer les esclaves utiles à tenter de fuir le pays. Il y avait donc des raisons à la fois nationales et économiques en jeu.
Gen. 37.28 présente Joseph comme une victime de la traite des êtres humains ; pourtant, il a réussi à s’intégrer dans sa nouvelle société, devenant conseiller du Pharaon, se mettant au service du pays d’accueil. Si l’exil est un bannissement, il peut aussi être l’histoire d’une vitalité. La seule condition qui a permis cela est qu’on lui fasse confiance.
Un autre thème biblique est celui du migrant en tant que travailleur invité. Le texte prophétique d’Osée décrit l’appel d’Israël et la promesse de Dieu…. de reconstruire la relation de Dieu avec son peuple. Avec la domination babylonienne, le peuple a lutté contre l’assimilation culturelle et certains textes montrent le désir virulent d’Israël de sauver son identité nationale/culturelle. Abraham est accueilli en terre étrangère et devient un hôte. Parce que la terre appartient à Dieu, la loi oblige clairement à l’accueil de l’étranger.
Dans les évangiles, Jésus porte les aspirations de ceux qui sont ignorés. Toute souffrance est inacceptable pour Dieu. Sa montée à Jérusalem est présentée par Lc comme un Exode, l’aboutissement d’une vie de don de soi. Choisissant de partager les conditions des marginaux, toujours en mouvement, Jésus envoie les disciples sur la même route, pour faire des disciples de toutes les nations. Le don de soi final de Jésus dans la mort est le sommet de sa vie et sa résurrection est l’action de Dieu qui amène Jésus à la plénitude de la vie. La vie chrétienne est un exode de sortie, et un exil de renoncement.
En conclusion, il nous a été rappelé que le fait de regarder l’Écriture nous invite à considérer notre existence comme un pèlerinage, à demeurer toujours en mouvement, n’étant jamais autorisés à rester bloqué mais étant toujours appelés à l’ouverture.
In a changing world, the conditions and modes of Christian existence. A biblical approach
The session began the second stage in our methodology, that is, Judge. The theme of the talk was ‘In a changing world, the conditions and models of Christian existence – a Biblical approach’ presented by Sr. Sophie Ramond R.A. She offered a very rich presentation which focused on migration in the Old Testament. We may expect the Bible to provide comfort for our own position, but in fact behind each Biblical tradition, questions of identity are played out, which are both theological and political. We need to let ourselves be questioned by the texts and by the disturbing plurality we find there.
Moses was a displaced person three times for different reasons. First, he sought asylum in Median when he fled having killed an Egyptian. Secondly, he became an economic migrant when he began a new activity to support himself by becoming a shepherd. Finally for religious reasons when having met God on Sinai he came down the mountain with the tablets of stone of 10 commandments. Each of these displacements built his personality and shaped his life story. Moses when he killed out of compassion had to flee. Seeking justice on one’s own led to violence and fear. By creating distance, he thinks to have found peace but in reality, he was denying his own origins. He experienced an interior exodus when God asked him to return to Egypt and lead the people into freedom. This faced him with impossible possibilities and unexpected results. Moses finally died landless, within sight of the Promised Land. Each human group relates to a foundational myth for its identity, one which often involves land. The Exodus determined Israel’s identity. But what is true identity?
Pharaoh’s conspiracy to exterminate played on fear and fed into xenophobia. On the one hand he feared that the slaves would multiply and overcome the Egyptians and on the other hand this excessive reaction could provoke the slaves who were useful to try to flee the country. So, there were both national and economic reasons involved. Gen. 37.28 presents Joseph as a victim of human trafficking, yet he became successful in integrating into his new society, becoming a counsellor to Pharoah, putting himself at the service of the host country. While exile is banishment it can also be the story of vitality. The one condition that allowed this to happen is that he was trusted.
Another Biblical theme is that of the migrant as the guest worker. The prophetic text of Hosea outlines Israel’s call and the promise of God to build up again God’s relationship with his People. With the Babylonian domination the people struggled against cultural assimilation and some texts show the virulent desire to save their national/cultural identity. Abraham is welcomed in a foreign land and becomes a guest. Because the land belongs to God, the law clearly obliges the welcome of the stranger and the foreigner.
In the gospels, Jesus carries the aspirations of those ignored. Every suffering is unacceptable to God. Going up to Jerusalem is seen as an exodus, the culmination of a life of self-giving. Choosing to share the conditions of the marginalized, always on the move, Jesus sends the disciples out on the same road, to make disciples of all nations. The final self-giving of Jesus death is the summit of His life and His resurrection is the action of God bringing Jesus into the fullness of life. Christian life is an exodus of going out, and an exile of renunciation.
In conclusion we were reminded that looking at Scripture invites us to see our existence as pilgrimage, always in movement, never allowed to get stuck but always called to openness.
En un mundo en movimiento, condiciones y modos de la existencia cristiana
Con la sesión de hoy se da comienzo a la segunda etapa de nuestra metodología: Juzgar. El tema de la charla fue « En un mundo en movimiento, condiciones y modos de la existencia cristiana. Un enfoque bíblico », impartida por Sophie Ramond RA. Profesora del Institut Catholique de Paris. Desarrollo una presentación muy rica que se centró en la migración en el Antiguo Testamento. Aunque esperamos que la Biblia nos reconforte en nuestras posiciones, de hecho, detrás de cada tradición bíblica se juegan cuestiones de identidad tanto teológicas como políticas. Tenemos que dejarnos interpelar por los textos y por la inquietante pluralidad que encontramos en ellos.
Moisés fue desplazado tres veces por diferentes motivos. Primero buscó asilo en Madián cuando huyó tras haber matado a un egipcio. En segundo lugar se convirtió en un migrante económico cuando comenzó una nueva actividad para subsistir como pastor. Por último, por razones religiosas, cuando al encontrarse con Dios en el Sinaí bajó de la montaña con las tablas de piedra de los 10 mandamientos. Cada uno de estos desplazamientos construyó su personalidad y dio forma a la historia de su vida. Moisés cuando mató por compasión tuvo que huir. Buscar la justicia por cuenta propia le llevó a la violencia y al miedo. Al poner distancia por medio creyó haber encontrado la paz, pero en realidad estaba negando sus propios orígenes. Experimentó un éxodo interior cuando Dios le pidió que volviera a Egipto y guiara al pueblo hacia la libertad. Esto le enfrentó a posibilidades imposibles y resultados inesperados. Finalmente, Moisés murió sin tierra, a la vista de la Tierra Prometida. Cada grupo humano se relaciona con un mito fundacional para su identidad, que a menudo implica la tierra. El Éxodo determinó la identidad de Israel. ¿Pero qué es la verdadera identidad?
La conspiración de exterminio del faraón jugó con el miedo y alimentó la xenofobia. Por un lado, temía que los esclavos se multiplicaran y superaran a los egipcios y, por otro, esta reacción desmedida podía provocar que los esclavos útiles intentaran huir del país. Así que había razones tanto nacionales como económicas. Gn. 37.28 presenta a José como una víctima de la trata de personas y, sin embargo, logró integrarse en su nueva sociedad, convirtiéndose en consejero del faraón, poniéndose al servicio del país de acogida. Aunque el exilio es un destierro, también puede ser vista como la historia de la vitalidad. La única condición que permitió que esto sucediera es que se confiara.
Otro tema bíblico es el del emigrante como trabajador invitado. El texto profético de Oseas esboza la llamada de Israel y la promesa de Dios para reconstruir la relación entre Dios y su Pueblo. Con la dominación babilónica, el pueblo luchó contra la asimilación cultural y algunos textos muestran el deseo virulento de salvar su identidad nacional/cultural. Abraham es acogido en una tierra extranjera y se convierte en huésped. Como la tierra pertenece a Dios, la ley obliga claramente a acoger al extranjero y al forastero.
En los evangelios, Jesús lleva las aspiraciones de los que no cuentan. Cualquier sufrimiento es inaceptable para Dios. Subir a Jerusalén es visto como un éxodo, la culminación de una vida de entrega. Eligiendo compartir las condiciones de los marginados, siempre en movimiento, Jesús envía a los discípulos por el mismo camino, para hacer discípulos de todas las naciones. La entrega final de la muerte de Jesús es la cumbre de su vida y su resurrección es la acción de Dios que lleva a Jesús a la plenitud de la vida. La vida cristiana es un éxodo de salida y un exilio de renuncia.
En conclusión, se nos recordó que la mirada a la Escritura nos invita a ver nuestra existencia como una peregrinación, siempre en movimiento, sin permitirnos nunca estancarnos, sino siempre llamados a la apertura.
Dialogue avec Sophie – Dialogue with Sophie – Diálogo con Sophie
Après quelques moments de silence, il y a eu un travail de groupe suivi d’une session plénière. Sophie a répondu à certaines des questions dans le temps imparti. Quelques points mentionnés étaient :
- Distinguer entre la voie de l’Exode et la voie de l’Exil, l’Exode fait référence à un mouvement libre alors que l’Exil était quelque chose d’imposé. L’Exode fait référence au fait de sortir d’un endroit à un autre, comme Jésus montant à Jérusalem, sortant de soi. L’Exil est un mouvement contraire/on part parce qu’on est obligé.
- Les textes ont été écrits à une époque et dans une culture particulières, ils doivent donc être interprétés. Les contradictions entre eux peuvent nous dire quelque chose. Ils ne donnent pas une réponse valable pour toujours, mais se situent dans l’histoire et montrent comment Dieu se révèle à certains moments.
- Il est important que les programmes pastoraux intègrent une manière de rencontrer l’autre qui est différent, dans l’humilité. Ils doivent inclure divers moyens permettant aux autres d’exprimer quelque chose de leur vie, de leur expérience de déplacement.
- La nécessité d’accueillir doit être mise en balance avec la situation du pays. Ce qui est important, c’est une attitude d’accueil.
- Lors de l’inculturation dans un pays, il est important d’utiliser la mémoire de son identité culturelle et non de l’ignorer, car sinon c’est la mort. Nous ne devons pas effacer ou avoir honte de notre culture. Le défi n’est pas d’essayer d’être les mêmes, mais d’essayer de vivre avec la diversité.
- Comment pouvons-nous parcourir le chemin de pèlerinage en tant qu’étrangers, sans nier la souffrance et pourtant avec joie et un esprit d’espérance ? Il s’agit de cultiver la liberté intérieure.
L’après-midi s’est terminé par une autre courte session de groupe pour regarder vers l’avenir et les changements que nous voulons promouvoir.
After some moments of silence, there was group work followed by a Plenary Session. Some of the questions were answered by Sophia within the time available. Some points included were:
- Distinguishing between the Exodus way and the way of Exile, the exodus refers to a free movement while the exile was something imposed. Exodus refers to going out from one place to another, Jesus going up to Jerusalem, going out of self. Exile is a contrary movement/one leaves because one has to.
- Texts were written within a particular time/culture, therefore they have to be interpreted. Contradictions can tell us something. They don’t give a response which is valid forever but are situated in history and show how God reveals Himself at certain moments in time.
- It is important for pastoral programmes to integrate a way of meeting the other who is different, in humility. They need to include different ways which allow others to express something of their lives, of their displacement experience.
- The need to welcome has to be balanced with the situation of the country. What is important is an attitude of welcome.
- Inculturation into a country it is important to use the memory of one’s cultural identity not ignore it, as this is death. We must not wipe out or be ashamed of our culture. The challenge is not trying to be the same, but trying to live with diversity.
- How can we go through the pilgrimage journey as strangers, not denying the suffering and yet with joy and a hopeful spirit? It is a question of cultivating interior freedom.
The afternoon concluded with another short group session to look towards the future and the changes we want to take forward.
Después de unos momentos de silencio, hubo un trabajo en grupo para pensar juntos preguntas para dirigir a Sophie, seguido de una sesión plenaria donde fue respondiendo. Se profundizaron diferentes temas:
- Distinguir entre el camino del Éxodo y el camino del Exilio, el éxodo se refiere a un movimiento libre mientras que el exilio fue algo impuesto. El éxodo se refiere a salir de un lugar a otro, como Jesús que sube a Jerusalén, o nosotros que estamos llamados a salir de nosotros mismos. El exilio es un movimiento forzado, se sale porque se tiene que salir.
- Los textos se escribieron en una época-cultura determinada, por lo que es necesario interpretarlos, siendo fieles a su espíritu. Incluso las contradicciones pueden revelarnos algo. En muchos de ellos no debemos buscar respuestas válidas para siempre, sino que se sitúan en la historia y muestran cómo Dios se revela en determinados momentos.
- Es importante que los programas pastorales integren una forma de encuentro con aquellos que son diferentes con humildad, donde se incluyan formas diferentes que permitan al otro expresar su vida, sus experiencias de desplazamiento.
- La necesidad de acoger tiene que equilibrarse con la situación del país. Lo importante es una actitud de acogida.
- En la inculturación en un país es importante utilizar la memoria de la propia identidad cultural y no ignorarla, de otro modo estamos abocados a la muerte. No debemos borrar ni avergonzarnos de nuestra cultura. El reto es no tratar de ser iguales, sino tratar de vivir con la diversidad.
- ¿Cómo podemos recorrer el camino de la peregrinación como extranjeros desde la alegría y con un espíritu esperanzado, sin negar el sufrimiento? Se trata de cultivar la libertad interior.
La tarde concluyó con otra breve sesión de grupo para mirar hacia el futuro y los cambios que queremos llevar a cabo.