2nd day of the session – Panels

Projets de l’Assomption avec Migrants – Refugiés – Déplacés – Victimes de Traite

Assumption Projects with Migrants – Refugees – Displaced – Victims of Trafficking

Proyectos de la Asunción con Migrantes – Refugiados – Desplazados – Víctimas de Trata.

🇫🇷 Panel 1 : « bateau Je sers » (Père Renaud Komabou – AA / France)

🇪🇸 Panel 2 : « Déplacés »(Sœur Hilda Coronado – PSA / Colombie)

🇬🇧 Panel 3 : « Déplacés – Victimes de traite » (Sœur Lissy Antony – RA / Inde)

🇫🇷 Panel 4 : « Enfants déplacés – migrants » (Sœur Desanges Kahambu – OA / RDC Congo)

Panel 1 : « bateau Je sers » (Père Renaud Komabou - AA / France)

Le Père assomptionniste Renaud Komabou a présenté la mission que sa communauté accomplit auprès des immigrés sur le « Bateau Je Sers » qui navigue sur la Seine en France. Le projet est réalisé avec les Petites Sœurs de l’Assomption et des bénévoles laïcs. Outre l’accueil, ses principaux objectifs sont la protection, l’intégration et la promotion sociale. Les 30 personnes qui composent cette communauté flottante viennent de différentes parties du monde, actuellement principalement des Tibétains. Ils se partagent les tâches d’entretien du bateau, de préparation des repas et d’autres services. La communauté des Pères de l’Assomption et les bénévoles sont disponibles pour l’écoute, l’orientation personnelle et juridique, l’organisation du bateau et la collaboration aux tâches. Des cours de français et d’albanais sont proposés. La vie commune de prière et de célébration soutient la mission. C’est un projet qui est « au service des petits et des pauvres » comme nous le lisons dans la Règle des Pères de l’Assomption.

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Assumptionist Father Renaud Komabou presented his community’s mission among immigrants on the « Bateau Je Sers » on the Seine River in France. The project is carried out with the Little Sisters of the Assumption and lay volunteers. In addition to reception, its main objectives are protection, integration and social promotion. The 30 people who make up this sailing community come from various parts of the world, currently mainly Tibetans. They share the tasks of boat maintenance, meal preparation and other services. The community of parents of the Assumption and the volunteers are available for listening, personal and legal orientation, organisation of the boat and collaboration in the tasks. French and Albanian classes are offered. The shared life of prayer and celebration sustains the mission. It is a project that is « at the service of the little ones and the poor » as we read in the Rule of the Fathers of the Assumption.

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El padre de la Asunción Renaud Komabou presentó la misión que realiza su comunidad entre los inmigrantes en el “Bateau Je Sers” que navega el río Sena en Francia. El proyecto se realiza con las Hermanitas de la Asunción y voluntarios laicos. Además de la acogida, sus principales objetivos se resumen en la protección, la integración y la promoción social. Las 30 personas que forman esta comunidad navegante provienen de diversos lugares del mundo, en la actualidad sobre todo tibetanos. Comparten las tareas de mantenimiento del barco, de preparación de las comidas, y resto de servicios. La comunidad de padres de la Asunción y los voluntarios están disponibilidad para la escucha, la orientación personal y legal, la organización del barco y la colaboración en las tareas. Se les ofrece clases de francés y albanización. La vida de oración y celebración compartidas sostiene la misión. Es un proyecto que está “al servicio de los pequeños y los pobres” como leemos en la Regla de los Padres de la Asunción.

Panel 2 : « Déplacés »(Sœur Hilda Coronado - PSA / Colombie)

La deuxième présentation a été faite par Sœur Hilda Coronada, PSA de Colombie, qui a partagé un projet appelé « Coude à coude » dans lequel elle travaille avec Sœur Norma Inez de la Congrégation des Aides du Purgatoire. Son Powerpoint décrit Soacha, une zone périphérique de la ville de Bogota qui compte un nombre très élevé de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (46%) ainsi que 30 000 réfugiés vénézuéliens avec 98 familles qui sont constamment en mouvement. La communauté s’occupe des personnes déplacées de force, tant de la campagne que de la ville, qui viennent s’installer dans ce dangereux campement qui s’est formé dans l' »Alto de la Florida » pendant les conflits colombiens, mais qui accueille désormais aussi des migrants fuyant la situation au Venezuela. Le mode de vie pour survivre est difficile. Beaucoup travaillent dans le recyclage et descendent la montagne entre 1h00 et 3h00 du matin pour trouver des matériaux recyclables. Certains sont des trafiquants de drogue. La vie quotidienne dans le projet est axée sur l’accueil, l’écoute, la consolation, l’aide psychologique, le partage des joies et des souffrances, la cheminement avec les personnes. Ainsi, nous cherchons les surgeons de la vie qui nous aident à voir l’avenir avec espérance dans le Christ. La soupe populaire, ainsi que le soutien scolaire et les activités récréatives et sportives tentent d’atténuer les besoins tout en responsabilisant les générations futures.

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The second presentation was by Sr Hilda Coronada, LSA Colombia, who shared a project called « Shoulder to Shoulder » in which she works with Sr Norma Inez of the Congregation of the Helpers of the Purgatory. Her Powerpoint described Soacha, a peripheral area of the city of Bogotá that has a very high number of internally displaced people (46%) as well as 30,000 Venezuelan refugees with 98 families who are constantly on the move. The community serves forcibly displaced people from both the countryside and the city, who come to the dangerous settlement that was formed in « Alto de la Florida » during the Colombian conflicts, but is now also home to migrants fleeing the situation in Venezuela. The way of life to survive is hard. Many work in recycling and go down the mountain between 1.00 and 3.00 in the morning to find recyclable material. Some are drug dealers. Daily life in the project focuses on welcoming, listening, consoling, offering psychological help, sharing joys and sufferings, walking with the people. In this way we look for the shoots of life that help us to see the future with hope in Christ. The soup kitchen and the soup kitchen, as well as school support and recreational and sporting activities try to alleviate the needs while empowering future generations.
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La segunda presentación fue la de la Hna. Hilda Coronada, LSA Colombia, quien compartió un proyecto llamado « Hombro a Hombro » en el que trabaja con la Hna. Norma Inez de la Congregación de las Auxiliadoras del Purgatorio. Su Powerpoint describió Soacha, una zona periférica de la ciudad de Bogotá que tiene un número muy alto de desplazados internos (46%), así como 30.000 refugiados venezolanos con 98 familias que están constantemente en movimiento. La comunidad está al servicio de personas en situación de desplazamiento forzado que proceden tanto del campo como de la ciudad, que llegan al peligroso asentamiento que se formó en el “Alto de la Florida” durante los conflictos colombianos, pero que en la actualidad alberga también a migrantes que huyen de la situación de Venezuela. El modo de vida para sobrevivir es duro. Muchos trabajan en el reciclaje y bajan a la montaña entre la 1.00 y las 3.00 de la mañana para encontrar material reciclable. Algunos son traficantes de drogas. La vida cotidiana en el proyecto se centra en acoger, escuchar, consolar, ofrecer ayuda psicológica, compartir las alegrías y los sufrimientos, caminar con la gente. Así buscamos los brotes de vida que nos ayudan a ver el futuro con esperanza en Cristo. El ropero y el comedor social, así como el apoyo escolar y actividades lúdico-deportivas tratan de paliar las necesidades al tiempo de empoderar las futuras generaciones.

Panel 3 : « Déplacés - Victimes de traite » (Sœur Lissy Antony - RA / Inde)

Sœur Lissy Antony a présenté le projet que les Religieuses de l’Assomption développent avec les personnes déplacées et les victimes de trafic en Inde. Ellse accomplissent leur mission dans la communauté insérée dans la région de Piriapounch, riche en culture et en ressources agricoles, mais avec un haut degré d’analphabétisme et un manque de ressources qui empêchent de satisfaire les besoins les plus élémentaires. Les habitants de cette région vivent dans une lutte constante pour la survie, un défi pour les Religieuses de l’Assomption qui tentent de les aider à trouver leur place dans la société. À partir des appels qui proviennent de l’Évangile et de l’éducation transformatrice de leur charisme, elles tentent de rendre ces personnes autonomes par une formation de base, professionnelle et sociopolitique. Afin de défendre leurs droits, il est nécessaire de les connaître. La communauté s’efforce de mettre fin à la migration vers d’autres régions de l’Inde, ainsi qu’au trafic d’êtres humains et à l’exploitation du travail forcé, en particulier des enfants. Elles ont donné un visage à cette tragédie en partageant l’histoire de deux garçons et d’une fille qu’elles ont réussi à sauver de la traite des êtres humains, même au péril de la communauté, mais, confiantes en Dieu, elles n’ont cessé de dénoncer ces violations des droits de l’homme aux autorités jusqu’à ce qu’elles parviennent à sauver les enfants.

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Sister Lissy Antony presented the project that the Religious of the Assumption are developing with displaced persons and victims of trafficking in India. They carry out their mission in the community in the Piriapounch region, rich in culture and agricultural resources, but with a high degree of illiteracy and lack of resources that prevent them from meeting the most basic needs. The people of this region live in a constant struggle for survival, which has been a challenge for the Religious of the Assumption, who try to help them find their place in society. From the calls of the Gospel and the transformative education of their charism, they try to empower these people through basic, professional and socio-political training. In order to defend rights, it is necessary to know them. The community is working to stop migration to other parts of India, as well as human trafficking and the exploitation of slave labour, especially of children. They put a face to this tragedy by sharing the story of two boys and a girl they managed to rescue from human trafficking, which was even a risk for the community, but trusting in God, they did not stop denouncing these human rights violations to the authorities until they managed to rescue the children.

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La hermana Lissy Antony presentó el proyecto que las Religiosas de la Asunción desarrolla con los desplazados y las víctimas de trata en la India. Realizan su misión en la comunidad inserta en la región de Piriapounch, rica en cultura y recursos agrícolas, pero con un alto grado de analfabetismo y falta de recursos que les impide satisfacer las necesidades más elementales. La gente de esta región vive en una lucha constante por subsistir, lo que supuso un desafío para las Religiosas de la Asunción, que tratan de ayudarles a encontrar su lugar en la sociedad. Desde las llamadas que surgen del Evangelio y de la educación transformadora de su carisma, tratan de empoderar a estas gentes por medio de la formación básica, profesional y sociopolítica. Para defender los derechos es necesario conocerlos. La comunidad se esfuerza por poner freno a la migración a otras zonas de la India, así como a la trata de personas y a la explotación del trabajo esclavizante, sobre todo de los niños. Ponen rostro a esta tragedia compartiendo la historia de dos niños y una niña que lograron rescatar de la trata de personas, lo que supuso incluso un riesgo para la comunidad, pero fiadas en Dios, no dejaron de denunciar ante las autoridades estas violaciones de los Derechos Humanos, hasta lograr rescatar a los niños.

Panel 4 : « Enfants déplacés - migrants » (Sœur Desanges Kahambu - OA / RDC Congo)

The Oblates of the Assumption are developing a mission among displaced and immigrant children in the « Mapendo house » (House of Love). She introduces us to the Desanges Kahambu Siyalenghana project. « Mapendo house » is a recovery centre for street children in the city of Butembo, in the province of North Kivu in the Democratic Republic of Congo. They offer the children accommodation, food and education in order to reintegrate them into their families and society after a human, Christian and professional training that will enable them to fend for themselves. These children are separated from their families during displacements due to wars, epidemics and other catastrophes. These children who lose their families gather on the streets, exposed to inclement weather and lack of resources to meet basic needs, but above all they face human trafficking, forced to steal or to fight as soldiers. Since 2008, the Oblate Sisters of the Assumption, despite the many social, economic and personal difficulties of these children who are deeply marked by traumatic experiences, have been offering this place of welcome, care and promotion, both human and spiritual, which helps them to reintegrate into society as active and committed subjects in its transformation. Without the support of local and international solidarity, the development of this project would be impossible.

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Les Oblates de l’Assomption développent une mission auprès des enfants déplacés et immigrés dans la « maison Mapendo » (Maison de l’Amour). Elle nous présente le projet Desanges Kahambu Siyalenghana. « La maison Mapendo » est un centre de récupération des enfants des rues dans la ville de Butembo, dans la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo. Elles offrent aux enfants le logement, la nourriture et l’éducation afin de les réintégrer dans leur famille et dans la société après une formation humaine, chrétienne et professionnelle qui leur permettra de se débrouiller seuls. Ces enfants sont séparés de leur famille lors des déplacements dus aux guerres, aux épidémies et autres catastrophes. Ces enfants qui ont perdu leur famille se retrouvent dans les rues, exposés aux intempéries et au manque de ressources pour répondre aux besoins de base, mais surtout ils sont confrontés à la traite des êtres humains, forcés de voler ou de se battre comme soldats. Depuis 2008, les Sœurs Oblates de l’Assomption, malgré les nombreuses difficultés sociales, économiques et personnelles de ces enfants profondément marqués par des expériences traumatiques, offrent ce lieu d’accueil, de soins et de promotion, tant humaine que spirituelle, qui les aide à se réintégrer dans la société en tant que sujets actifs et engagés dans sa transformation. Sans l’aide de la solidarité locale et internationale, il serait impossible de développer ce projet.

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Las Oblatas de la Asunción desarrollan una misión entre niños desplazados e inmigrantes en la “Mapendo house” (Casa de amor). Nos presenta el proyecto Desanges Kahambu Siyalenghana. “Mapendo house” es un centro de recuperación de los niños de la calle en la ciudad de Butembo, en la provincia de Kivu del Norte de la República Democrática del Congo. Ofrecen a los niños alojamiento, comida y educación con el fin de reintegrarlos en sus familias y en la sociedad tras una formación humana, cristiana y profesional que les permita valerse por sí mismos. Estos niños son separados de sus familias durante los desplazamientos a causa de las guerras, epidemias y otras catástrofes. Estos niños que pierden a sus familias se agrupan en la calle, expuestos a las inclemencias del tiempo y a la falta de recursos para satisfacer las necesidades elementales, pero sobre todo se enfrentan a la trata de personas, obligados a robar o a combatir como soldados. Desde 2008 las hermanas Oblatas de la Asunción, a pesar de muchas dificultades sociales, económicas y personales de unos niños muy marcados por experiencias traumáticas, ofrecen este lugar de acogida, cuidado y promoción tanto humana como espiritual, que les ayuda a reintegrarse en la sociedad como sujeto activo y comprometido en su transformación. Sin las ayudas de la solidaridad local e internacional sería imposible el desarrollo de este proyecto.

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