La mère au cœur de toute vie humaine…

Chaque personne humaine doit la vie à une mère, et presque toujours, elle lui doit une grande partie de son existence successive, de sa formation humaine et spirituelle. Mais la mère, bien qu’étant très exaltée du point de vue symbolique – beaucoup de poésies, beaucoup de belles choses qui nous parlent de façon poétique de la mère – est peu écoutée et peu aidée dans la vie quotidienne, peu considérée dans son rôle central dans la société… Il arrive également que dans la communauté chrétienne, la mère ne soit pas toujours considérée, qu’elle soit peu écoutée.
Pourtant, au centre de la vie de l’Église, il y a la Mère de Jésus… Une société sans mères serait une société inhumaine, parce que les mères savent témoigner toujours, même dans les pires moments, de la tendresse, du dévouement, de la force morale. Les mères transmettent souvent également le sens le plus profond de la pratique religieuse : dans les premières prières, dans les premiers gestes de dévotion qu’un enfant apprend, est inscrite la valeur de la foi dans la vie d’un être humain. C’est un message que les mères croyantes savent transmettre sans beaucoup d’explications : celles-ci arriveront après, mais la semence de la foi réside dans ces premiers, très précieux instants. Sans les mères, non seulement il n’y aurait pas de nouveaux fidèles, mais la foi perdrait une bonne partie de sa chaleur simple et profonde. Et l’Église est mère, avec tout cela, c’est notre mère ! Nous ne sommes pas orphelins, nous avons une mère ! La Vierge, la mère Église, est notre maman. Nous ne sommes pas orphelins, nous sommes fils de l’Église, nous sommes fils de la Vierge, et nous sommes fils de nos mères. Extrait du message du Pape François lors de l’audience générale du 7 janvier 2015

Femmes sur les routes du Seigneur


Refrain: Femmes sur les routes du Seigneur,
Nous avons la joie de le servir.
Femmes en qui le Verbe veut grandir,
Nous lui rendons grâce de tout cœur, de tout cœur.
Que soit béni le Créateur !
Il nous modèle à son image,
Foyers d’amour et de partage,
Flammes réveillées par Jésus libérateur.
Avec la Mère du Sauveur
Nous cheminons vers la Lumière.
Les voies de Dieu nous déconcertent,
Mais le Tout-Puissant nous arrache à notre peur.

Avec les Marthe et les Marie
Nous découvrons son Evangile.
A son écoute il nous fait vivre
Et nous apprenons à rester tout près de Lui.
Sur nos chemins de Samarie
Nous accueillons Jésus qui passe.
Au plein midi de nos impasses
Il vient révéler les eaux vives de son puits.
Nous accourons de grand matin
Mais à nos yeux c’est la surprise.
Où donc est-il ? Sa tombe est vide.
Christ est le Vivant, nous en sommes les témoins.
Au bout du monde il nous envoie
Porter la paix de sa Nouvelle.
Pour l’annoncer à tous nos frères
Nous vivons de Lui, Le Seigneur de notre foi.
La terre encore a ses combats
Que nous menons avec les hommes.
Il faut qu’advienne le Royaume
Où les droits humains Fleuriront sous chaque toit.

Parole d’une femme


Les pleurs que Jésus confie aux filles de Jérusalem comme une œuvre de compassion, ces pleurs des femmes ne manquent pas à notre monde. Elles coulent silencieusement sur les joues des femmes. Plus souvent encore, probablement, de façon invisible, dans leur cœur, comme les larmes de sang dont parle Catherine de Sienne. Non que les larmes reviennent aux femmes, comme si leur lot était d’être pleureuses passives et impuissantes, au milieu d’une histoire que les hommes, seuls, seraient censés écrire. Car leurs pleurs sont aussi, et d’abord, toutes celles qu’elles recueillent, loin de tout regard et de toute célébration, dans un monde où il y a beaucoup à pleurer. Pleurs des petits enfants terrorisés, des blessés des champs de bataille en appel d’une mère, pleurs solitaires des malades et des mourants au seuil de l’inconnu. Pleurs de désarroi, qui ruissellent sur la face de notre monde qui fut créé, au premier jour, pour des larmes de joie, dans la jubilation de l’homme et de la femme…
Commentaire de la 7è station du chemin de croix par Anne-Marie Pelletier, théologienne.
Parole de Dieu
Au choix
Ga 4, 4-5
Mais, lorsqu’est venue la plénitude des temps, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme et soumis à la loi de Moïse, afin de racheter ceux qui étaient soumis à la loi et pour que nous soyons adoptés comme fils.

Marc 16, 1-11
Quand le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des aromates pour aller oindre le corps. Et de grand matin, le premier jour de la semaine, elles vont à la tombe, le soleil s’étant levé. Elles se disaient entre elles : « Qui nous roulera la pierre hors de la porte du tombeau ? » Et ayant levé les yeux, elles virent que la pierre avait été roulée de côté : or elle était fort grande. Etant entrées dans le tombeau, elles virent un jeune homme assis à droite, vêtu d’une robe blanche, et elles furent saisies de stupeur. Mais il leur dit : « Ne vous effrayez pas. C’est Jésus le Nazarénien que vous cherchez, le Crucifié : il est ressuscité, il n’est pas ici. Voici le lieu où on l’avait mis. Mais allez dire à ses disciples et à Pierre, qu’il vous précède en Galilée : c’est là que vous le verrez, comme il vous l’a dit. » Elles sortirent et s’enfuirent du tombeau, parce qu’elles étaient toutes tremblantes et hors d’elles-mêmes. Et elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur… Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, il apparut d’abord à Marie de Magdala dont il avait chassé sept démons. Celle-ci alla le rapporter à ceux qui avaient été ses compagnons et qui étaient dans le deuil et les larmes. Et ceux-là, l’entendant dire qu’il vivait et qu’elle l’avait vu, ne la crurent pas.

Ps 44, 11-18
Antienne : « Marie, choisie pour être la Mère du Rédempteur, en a partagé intimement toute la mission en restant auprès de son fils, jusqu’à la fin, sur le calvaire. » Pape François
11 Ecoute, ma fille ! regarde et tends l’oreille : oublie ton peuple et ta famille ;
12 que le roi s’éprenne de ta beauté ! C’est lui ton seigneur, prosterne-toi devant lui.
13 Alors, fille de Tyr, les plus riches du peuple te flatteront avec des présents.
14 Majestueuse, la fille de roi est à l’intérieur en robe brochée d’or.
15 Parée de mille couleurs, elle est menée vers le roi ; les demoiselles de sa suite, ses compagnes, sont introduites auprès de toi.
16 En un joyeux cortège, elles entrent dans le palais royal.
17 Tes fils remplaceront tes pères, tu en feras des princes sur toute la terre.
18 Je rappellerai ton nom dans tous les âges ; aussi les peuples te célébreront à tout jamais.
A la femme…
« Merci à toi, femme-mère, qui accueilles, en ton sein, l’être humain dans la joie et dans la peine d’une expérience unique par laquelle tu deviens sourire de Dieu pour l’enfant qui vient au monde, tu deviens le guide de ses premiers pas, le soutien de sa croissance, puis le point de repère sur le chemin de sa vie.
Merci à toi, femme-épouse, qui unis d’une façon irrévocable ton destin à celui d’un homme, dans une relation de don réciproque, au service de la communion et de la vie.
Merci à toi, femme-fille et femme-sœur, qui apportes au foyer familial, puis dans le complexe de la vie sociale, les richesses de ta sensibilité, de ton intuition, de ta générosité et de ta constance.
Merci à toi, femme-au-travail, engagée dans tous les secteurs de la vie sociale, économique, culturelle, artistique, politique, pour ta contribution irremplaçable à l’élaboration d’une culture qui puisse allier la raison et le sentiment, à une conception de la vie toujours ouverte au sens du « mystère », à l’édification de structures économiques et politiques humainement plus riches.
Merci à toi, femme-consacrée, qui, à la suite de la plus grande des femmes, la Mère du Christ, Verbe incarné, tu t’ouvres en toute docilité et fidélité à l’amour de Dieu, aidant ainsi l’Église et l’humanité entière à donner à Dieu une réponse « sponsale » qui exprime merveilleusement la communion qu’il veut établir avec sa créature.
Merci à toi, femme, pour le seul fait d’être femme ! Par la perception propre à ta féminité, tu enrichis la compréhension du monde et tu contribues à la pleine vérité des relations humaines. » Lettre magnifique de Jean-Paul II adressée aux femmes du monde entier, le 25 juin 1995, en la solennité de saint Pierre et saint Paul

Prière finale


Nous te rendons grâce Seigneur pour le don de la femme à l’humanité. Merci pour sa coopération à l’œuvre rédemptrice à travers tous les sacrifices consentis pour un monde meilleur. Nous te confions toutes les femmes du monde pour que leurs droits et leur dignité soient respectés en tout lieu. Donne à chacune d’elles une claire vision de sa vocation d’être-femme au service de la vie que tu donnes en abondance. Nous te faisons cette prière par l’intercession de Marie, Mère de tous les vivants sauvés par ton Fils qui règne avec Toi et le Saint-Esprit pour les siècles des siècles. Amen.

Sr. Marie-Jeanne Masika Tasiviwe, Orante de l’Assomption

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