Fais que j’entende, Seigneur, tous mes frères qui crient vers moi

Ouvre mes yeux, Seigneur,

Aux merveilles de ton amour.

Je suis l’aveugle sur le chemin ;

Guéris-moi, je veux te voir.

Ouvre mes mains, Seigneur,

Qui se ferment pour tout garder.

Le pauvre a faim devant ma maison ;

Apprends-moi à partager.

Fais que je marche, Seigneur,

Aussi dur que soit le chemin.

Je veux te suivre jusqu’à la croix ;

Viens me prendre par la main.

Fais que j’entende, Seigneur,

Tous mes frères qui crient vers moi.

À leur souffrance et à leurs appels,

Que mon cœur ne soit pas sourd !

Garde ma foi, Seigneur :

Tant de voix proclament ta mort !

Quand vient le soir, et le poids du jour,

Ô Seigneur, reste avec moi     G 79

Extrait de l’homélie du Pape François pour la nuit de Noël, 24 décembre 2022

[…] Alors que les animaux de l’étable consomment de la nourriture, les hommes avides de pouvoir et d’argent, consomment leurs proches, leurs frères. Combien de guerres ! En combien de lieux, aujourd’hui encore, la dignité et la liberté sont-elles foulées aux pieds ! Et les principales victimes de l’avidité humaine sont toujours les personnes fragiles, les faibles. En ce Noël, une fois encore, l’humanité insatiable d’argent, de pouvoir et de plaisir ne laisse aucune place aux plus petits, aux enfants à naître, nombreux, aux pauvres, aux oubliés ; comme pour Jésus. Je pense surtout aux enfants dévorés par les guerres, la pauvreté et l’injustice. Mais c’est là justement que Jésus vient, enfant dans la mangeoire du rejet et de l’exclusion. Dans l’enfant de Bethléem, se trouve tout enfant. Et c’est une invitation à regarder la vie, la politique et l’histoire avec les yeux des enfants. Dieu s’installe dans la mangeoire de l’exclusion et de l’inconfort. Il va là parce que c’est là que se trouve le problème de l’humanité : l’indifférence générée par l’empressement avide de posséder et de consommer. Le Christ naît là et, dans cette mangeoire, nous le découvrons proche. Il va là où l’on dévore la nourriture, pour se faire notre nourriture. Dieu n’est pas un père qui dévore ses enfants, mais le Père qui, en Jésus, fait de nous ses enfants et nous nourrit de sa tendresse. Il vient toucher nos cœurs et nous dire que la seule force qui change le cours de l’histoire est l’amour. Il ne reste pas distant et puissant, mais il se fait proche et humble. Lui qui siège dans le ciel, se laisse coucher dans une mangeoire.

Frère, sœur, Dieu cette nuit se fait proche de toi parce que tu lui importes. De la mangeoire, il te dit, comme une nourriture pour ta vie : « Si tu te sens consumé par les événements, si ta culpabilité et ton inaptitude te dévorent, si tu as faim de justice, moi, Dieu, je suis avec toi. Je sais ce que tu vis, je l’ai éprouvé dans cette mangeoire. Je connais tes misères et ton histoire. Je suis né pour te dire que je suis et serai toujours proche de toi « […]

PSAUME 45

Dieu est pour nous refuge et force,

secours dans la détresse, toujours offert.

Nous serons sans crainte si la terre est secouée,

si les montagnes s’effondrent au creux de la mer ;

ses flots peuvent mugir et s’enfler,

les montagnes, trembler dans la tempête :

[R/] [Il est avec nous, le Seigneur de l’univers ;

citadelle pour nous, le Dieu de Jacob !]

Le Fleuve, ses bras réjouissent la ville de Dieu,

la plus sainte des demeures du Très-Haut.

Dieu s’y tient : elle est inébranlable ;

quand renaît le matin, Dieu la secourt.

Des peuples mugissent, des règnes s’effondrent ;

quand sa voix retentit, la terre se défait.

R/ Il est avec nous, le Seigneur de l’univers ;

citadelle pour nous, le Dieu de Jacob !

Venez et voyez les actes du Seigneur,

comme il couvre de ruines la terre.

Il détruit la guerre jusqu’au bout du monde,

il casse les arcs, brise les lances, incendie les chars :

 « Arrêtez ! Sachez que je suis Dieu.

Je domine les nations, je domine la terre. »

R/ Il est avec nous, le Seigneur de l’univers ;

citadelle pour nous, le Dieu de Jacob !

Jean 14, 13-15.27

Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.

Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai. Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé.

 (Un temps de silence)

PRIERE UNIVERSELLE

1. Ouvre mes yeux, Seigneur, aux merveilles de ton amour. Je suis l’aveugle sur le chemin ;

Guéris-moi, je veux te voir :

Dieu de miséricorde, pose ton regard sur tous les dirigeants politiques. Que l’Esprit Saint les illumine. Fait tomber l’aveuglement de leurs yeux pour qu’ils voient à chaque homme l’image de Dieu à protéger et non à détruire.

2. Ouvre mes mains, Seigneur, qui se ferment pour tout garder. Le pauvre a faim devant ma maison ; apprends-moi à partager :

Les migrants se déplacent sans savoir leur lendemain. Ils risquent leur vie sur la route parfois dangereuse. Ils vivent sans maison, sans nourriture, sans soins, sans habits. Suscite des personnes de bonne volonté qui leur viennent en aide tout en voyant en eux l’image de Dieu.

3. Fais que je marche, Seigneur, Aussi dur que soit le chemin. Je veux te suivre jusqu’à la croix ;

viens me prendre par la main :

Seigneur, c’est par la confiance qu’ils ont en toi que les migrants se déplacent pour chercher à mieux vivre ailleurs. Assiste-les sur leur route, et qu’ils ne perdent pas courage, ni confiance à toi Dieu leur créateur. Que les épreuves de la vie fortifient leur foi.

4. Fais que j’entende, Seigneur, tous mes frères qui crient vers moi. À leur souffrance et à leurs appels, que mon cœur ne soit pas sourd :

Rend-nous sensibles aux besoins de nos frères et sœurs qui souffrent. Chacun a toujours quelque chose à donner. Seigneur, que tous les migrants et les sans abris rencontrent des personnes de bonne volonté qui les aident par un accueil fraternel, qu’ils trouvent des personnes qui les écoutent, les aident à trouver un logement, un travail, de quoi vivre tranquillement.

5. Garde ma foi, Seigneur : tant de voix proclament ta mort ! Quand vient le soir, et le poids du jour, Ô Seigneur, reste avec moi :

Ayant vécu dignement dans la joie avec nos frères qui souffrent, que nous allions tous ensemble contempler la gloire de Dieu notre Père.

PRIERE DE SAINT FRANCOIS D’ASSISE (facultative)

R/Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,

Là où est la haine, que je mette l’amour.

Là où est l’offense, que je mette le pardon.

Là où est la discorde, que je mette l’union.

Là où est l’erreur, que je mette la vérité.

Là où est le doute, que je mette la foi.

Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.

Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.

Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à

Être consolé qu’à consoler,

À être compris qu’à comprendre,

À être aimé qu’à aimer.

Car c’est en se donnant qu’on reçoit,

C’est en s’oubliant qu’on se retrouve,

C’est en pardonnant qu’on est pardonné,

C’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. »

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Editorial

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